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OVNI-B au Chili !
OVNI-B in Chile !
During his trip to San Pedro de Atacama (Alain Maury / Space Obs), French astronomer Lionel Ruiz utilized his OVNI Night Vision binoviewer on various telescopes.
We extend our gratitude to him for sharing his pics and observations, which are detailed in the report below in French :
"Nuits de mai à San Pedro de Atacama avec un OVNI-B Les instruments utilisés :
Super Takumar 50mm à F:1.4
Objectif de jumelles 60mm à F:4.5
une L120mm à F:5.5
un T500mm à F:4 d’Alain Maury à Space Obs
un T1150mm à F:3.7 d’Alain Maury à Space Obs
Bref, une gamme couvrant tous les besoins pour profiter du ciel avec filtres H-alpha, OIII et Dual band. Deux nuits se sont déroulées près du Lodge, trois autres loin de San Pedro pour profiter d’un ciel moins pollué et deux nuits à Space Obs chez Alain Maury.
NGC 2359 : Le casque de Thor Pas des plus brillantes mais la forme était limpide surtout sur les parties rouges de la nébuleuse que l’on retrouve en photographie. Bon, ni la hauteur de l’objet sur l’horizon à cette époque de l’année, ni son aspect “pas assez austral” ne nous aura fait s’attarder dessus.
NGC 3132 : La nébuleuse aux huit éclats Petite et difficile à pointer, cette nébuleuse planétaire s’est avérée très intéressante avec une forme très tourmentée. Nous l’avons comparée avec M57 et le verdict est sans appel. Elle est bien plus sympa que l’anneau de la Lyre, que ce soit avec ou sans l’OVNI-B ainsi que avec ou sans filtre.
NGC 3242 : le fantôme de Jupiter C’était histoire de l’observer dans de bonnes conditions. Sa sensibilité dans l’OIII permet une bonne observation avec l’OVNI-B. Sympathique bien que petite. Il aurait fallu grossir un peu plus mais dans ce cas un suivi aurait été appréciable, ce qu’on n’avait pas (sauf pour faire de l’astrophotographie). On gardera ce genre de cible pour chez nous.
NGC 3372 : La nébuleuse de Eta Carène Visible haut dans le ciel dès la tombée de la nuit, cet objet ne rentrait en entier que dans l'objectif de jumelles. M42 qui était encore visible à la tombée de la nuit (qui faisait mentir la légende selon laquelle on ne pouvait pas voir Orion et le Scorpion en même temps dans le ciel) était ridiculisée en taille par NGC 3372. Le monoculaire équipé du filtre H-alpha et encore mieux avec le bi-bande, la nébuleuse dévoilait des extensions époustouflantes de détails et des structures de différentes luminosité ou carrément sombres. À la L120mm, on aimait voyager autour jusqu'à la nébuleuse Gabriela Mistral d'un côté et la Poule qui court de l'autre. Au T500mm, ça débordait de partout et on préféra alors mettre un oculaire classique offrant un fort grossissement afin de saisir la couleur orangée de l'étoile Êta Carène avec l’Homonculus.
La Tarentule et LMC : Au T500mm, la forme se dévoilait avec majesté, ce qui la rendait presque effrayante. Le rendu était bien meilleur avec le bi-bande qu'avec le filtre H-alpha exclusif. Mais quel régal de se promener parmi le nombre effarant de structures gazeuses qui ponctuent la galaxie. À la L120mm, le regroupement se faisait plus fourni mais on restait frustré de ne pas les englober toutes à la fois dans le champ. Le filtre dual band était là aussi plus appréciable que le filtre H-alpha.
SMC : le petit nuage de Magellan Hélas toujours basse en cette saison, elle n’a pas brillé comme elle aurait pu le faire dans de meilleures conditions. Elle était sympathique mais 47 du Toucan lui prenait la vedette avec ses étoiles très brillantes. Sans le filtre on pouvait deviner la granulation que faisaient les étoiles de la galaxie et avec le filtre dual band, on voit bien distinctement quelques nébuleuses gazeuses mais elle ne laissera pas la même impression que le grand nuage.
NGC 3532 : le puits aux voeux Là encore, ce qui nous a sauté aux yeux est la différence d’aspect qu’il avait selon si on utilisait un OVNI-B ou un oculaire standard. Les étoiles rouges que l’amas recèle changeaient pas mal l’aspect visuel. Ce qui était assez surprenant.
NGC 3918 : La blue nebula Dès que c’est bleu, c’est moins intéressant. On a préféré l’observation sans l’OVNI-B.
NGC 4372 : mais pas de Dark Doodad Encore un amas globulaire mais ce n’était pas lui qui m’intéressait. C’était surtout le Dark Doodad, une nébuleuse obscure allongée qui m’avait échappé en visuel lors de mes précédents voyages et que je comptais bien capter grâce à l’OVNI-B. J’ai bien vu où elle se trouvait, noté qu’il y avait pas d’étoiles mais comme il y avait très peu d’étoiles autour, je ne pouvais pas réellement m’extasier devant son observation. Il semblerait que ce ne soit finalement qu’une cible photographique, la faible magnitude des étoiles qui apparaissent sur les clichés en attestent. Tant pis… j’aurais essayé. Mais comme c’est une cible étendue, je ne vois pas comment parvenir à faire ressortir les étoiles faibles.
NGC 4755 : la boîte à bijoux C’était intéressant de voir comment les étoiles oranges ressortent plus brillantes à l’OVNI-B que les étoiles bleues. Là encore ce n’est pas une cible adaptée mais on voulait en avoir le cœur net.
NGC 4565 - M64 - M104 Histoire de voir ces galaxies passer près du zénith dans de bonnes conditions, on a apprécié de détailler au 500mm les zones obscures ciselées qu’elles offraient. Le trio du Lion a aussi été observé ainsi que l’amas globulaire M3 et M13 (surtout pour comparer avec les amas globulaires du ciel austral).
NGC 5128 Pour peu que la galaxie possède une bande d’absorption visible, l’OVNI-B est fait pour elle et la radio galaxie du Centaure n’échappe pas à la règle. Pas très haute sur l’horizon au moment de son observation, elle offrait néanmoins un beau spectacle avec les deux bandes obscures bien délimitées ainsi que des extensions sombres qui allaient bien au-delà de la vision avec un oculaire standard.
NGC 5139 Celui qui est encore catalogué comme amas globulaire offre clairement des allures de galaxie naine ovalisée fourmillant d’étoiles et offrant des filaments d’étoiles et de fils sombres entre certaines zones en périphérie du noyau, telles des tentacules offrant des manques en étoiles bien répartis.
NGC 5189 : la nébuleuse planétaire spirale Très belle surprise que cette nébuleuse située dans la Mouche dont les spires ressortent de manière spectaculaire avec le filtre OIII/H-alpha sur le T500mm équipé de l'OVNI-B. C'est vraiment un objet saisissant qui est transcendé par l'intensificateur. Entre les nodosités, la forme contrariée et ses extensions dans un champ stellaire riche, le souvenir de son observation restera à jamais gravé dans nos esprits.
NGC 6164 : l’oeuf de Dragon Cette nébuleuse à émission entourant une étoile est aussi une cible de choix pour l’OVNI-B quand on a du diamètre et de la focale. On pouvait se douter que ce serait magique avec sa belle robe rouge sur les photographies. Pourquoi n’avons-nous rien d’aussi beau dans l’hémisphère nord…
NGC 6188 : les dragons de l’Autel Belle cible à observer avec l’OVNI-B. Le chenal sombre qui sépare les deux dragons est plutôt esthétique. La forme est plus asymétrique que sur les photographies par la différence de luminosité entre les deux parties.
NGC 6334 : la patte de chat Une belle cible déjà depuis l’hémisphère nord (dans le Sud de la France), rien de plus à dire si ce n’est que c’est un incontournable pour l’OVNI-B.
NGC 6369 : nébuleuse du petit fantôme Pas si austral que ça car située dans Ophiuchus, cette nébuleuse a vraiment révélé tout son potentiel au T500mm. La centrale se devinait bien et la forme de poisson se distinguait clairement. Une belle surprise avec le filtre dual band.
NGC 6397 : un amas dantesque J’ai toujours bien aimé cet amas globulaire et l’aspect qu’il offre au T500mm équipé de l’OVNI-B est tout simplement sublime. On aime voir les extensions d’étoiles partir dans tous les sens tel un feu d’artifice ou s’attarder du côté du centre où son type permettrait presque de les compter une à une.
NGC 6520 et Barnard 86 : la tache d’encre Un amas ouvert et une nébuleuse obscure, ça ne se rate pas quand on a un OVNI-B. Surtout pas de filtre, juste un bon télescope avec tout de même un peu de focale et le tour est joué. En se baladant dans le coin on trouve aussi d’autres nébuleuses obscures qui procurent un grand plaisir d’observation. Bien plus saisissant que B142 et B143 que l’on se met sous la dent depuis l’hémisphère nord. Se balader avec l’OVNI-B monté sur le 50mm était un régal, que ce soit sans filtre pour parcourir la pipe et autres nébuleuses obscures autour du centre galactique ou avec le dual-band 2 pouces monté devant l’optique pour se régaler de toutes les nébuleuses à émission qui jalonnent la voie lactée.
M16 : la nébuleuse de l'Aigle Au T1150mm, la nébuleuse était transcendée. L'aspect sautait aux yeux sans effort et l'image ciselée dévoilait non seulement les piliers de la création mais aussi la célèbre forme obscure à gauche des piliers. On se croyait face à une photo mais en noir et blanc. Alain Maury a avoué que l'aspect à l'OVNI-B était bien meilleur qu'à l'oculaire. La différence à gros diamètre était moins flagrante pour la plupart des objets que nous avions pointés auparavant mais pour celui-ci, avec probablement beaucoup plus de signal en H-alpha et moins dans les autres longueurs d'onde, l'œil avait beaucoup plus de mal sans aide.
M17 : pas assez austral Cette cible était magnifique et l’OVNI-B permet de la suivre très loin sur un côté. Il ne faut pas bouder son plaisir quand l’objet culmine très haut dans le ciel. Mais on sait ce que cet objet vaut et le filtre H-alpha est suffisant pour en profiter. Je n’ai pas vu d’avantage à utiliser le dual band.
M8, M20 : un régal en vision d’ensemble Le monoculaire offre les deux objets dans le même champ et quelques nébulosités plus externes apparaissent aussi. Je n’avais pas porté mon téléobjectif de 400mm à F/4 qui pour moi est le meilleur instrument pour profiter de M8 et M20. Bon, il ne faut pas chercher la partie bleue de M20 mais à part ça, les zones obscures du trèfle sont découpées au couteau au T500mm. M8 est fabuleux au T500mm. Entre la constriction du sablier et les zones de différentes luminosités dans la nébuleuse, c’est toujours un régal à observer et à partager avec les autres.
Le lancement d’un Falcon 9 : Le 9 mai, SpaceX a lancé une fusée Falcon qui a traversé le ciel très lentement avec derrière elle un panache grisâtre de dégazage qui le suivait séparé en 3 morceaux. Il a été suivi à l’aide du 50mm monté sur l’OVNI-B. Son apparition à l’horizon nous a dérouté mais nous avons très vite compris ce qu’il pouvait s’agir et l’OVNI n’en est pas resté un très longtemps grâce à internet (vu qu’on était à côté du Lodge à ce moment-là et qu’on avait du réseau).
L'aurore australe du 10 mai : Malgré notre situation géographique par 20°Sud qui ne devait pas permettre de voir quoi que ce soit, nous avons pu filmer l'aurore qui a défrayé la chronique en France avec son pendant austral. Néanmoins, rien n'apparaissait en visuel, seulement du rouge en photographie. Rien de décelable non plus à l'OVNI-B monté sur le 50mm.
Lorsque Alain Maury nous a rejoint après minuit, il nous montra un amas globulaire de la galaxie naine du petit nuage de Magellan et une étoile carbonée tout près de bêta de la Croix du Sud.
Observations avec le T115 cm : On a pu observer la galaxie M83, ou on a perçu très clairement les deux bras spiraux de la galaxie déployés de part et d’autre du noyau. Nous avons aussi observé M27, les dentelles du Cygne et M16. Avec un tel diamètre, il semblerait que le gain qu’apporte l’OVNI-B n’est pas flagrant vu que tout sort tout de même déjà très bien avec un oculaire standard. C’est même mieux vu qu’on bénéficie alors d’un plus grand champ et que la focale est déjà importante. Seul M16 a sorti ce soir-là son épingle du jeu de manière convaincante. Nous remercions vivement Alain Maury pour sa sympathie et le temps qu’il aura passé avec nous malgré toutes les tâches qu’il avait à l’observatoire ces nuits-là."
Full report : https://www.facebook.com/lionel.ruiz13
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